On en naît pas femme, on le devient…
L’on meurt toujours en amont d’un visage, nos vestiaires sont obèse des ombres insolites et risibles de nos boulimies de l’absurde
l’humanisme de supermarché, aux ventripotents de la finance, est déchu, percutant le temps du tant d’addiction.
l’on meurt toujours en amont d’un visage, demeurés, nous sommes, à l’injection de notre propre ruine.
c’est une page blanche que l’on cède pour héritage damné, immaculée de nos aigreurs, de nos orgueils.
Quelle usité à verser des larmes d’encre sur l’esplanade de la peine, Regarde nos errances de vaincus.
incapable nous sommes, réitérant nos pantomimes, addicts nous sommes de nos illusoires souffrances.
et nous avons perdu la vue, et nous avons perdu la vie, nous étions mort avant d’avoir vécu…
« La Ballade de Narcisse & Echo » (Paroles et Musique : Gwenn Loona FLR)
La parole est sans relâche, condamnée aphone, ma mère défaite
inanition chante mon ange, de père version à l’effet mère
procréation annihilée, ultime répétition, Narcisse au miroir
Et perdure l’étiolement, étiolement d’une raison, dissonance qui raisonne
Aliènation… Décorporation…. Gémellaire miroir
inanition…. Déapparaître…. Fort-Da! Je t’embobine
Il ne reste qu’une vois en Echo saccadé
Il ne reste qu’un os, percussion de l’ouïe
Je suis Echo, au son de ta voix
Je suis Echo, Décharnée du plaisir…
Désapparaître et jouer de la matérialité, Fort-Da! je t’embobine
l’ouïe charnelle, j’opère l’itérativité, itérativité du manque
j’ai humé le sens, gémellaire absence, aux désirs de la langue
Il ne reste qu’une vois en Echo saccadé
Il ne reste qu’un os, percussion de l’ouïe
Je suis Echo, au son de ta voix
Je suis Echo, Décharnée du plaisir…
Mon soliloque se disloque, les mots dissonance sans sens, je me fuis à moi-même
aux creux de vos silences, les pieux de vos voeux, acharnés, décharnés
Anorexia…. Désapparaître…. Fort-Da! Je t’embobine
Gémellaire absence, universelle défiance
j’ai humé le sens aux désirs de la langue
de langue de chat au chas de l’aiguille
les maux se taisent, les mots s’apaisent….
Il y a un visage arraché sur un mur,
Graffiti de spasmes, une tumeur qui s’extasie
Sur un oeil avide, et anxieux de l’alcôve,
et l’autre qui se terre, et ne voit que les glaires
un tracé d’horizon, tous aussi funeste
il n’y a rien que des briques qui jonchent tes silences
il n’y a plus un seul signe
je n’entends plus Aurélie
Stridences des masques
arrogance du mal
Il n’y a plus un seul signe qui oscille aux clémences
une terre affable une guerre sans merci à ton âme tu mènes
j’ai entendu un bruit sourd et un sursaut, j’ai blêmi
et le silence me guette, aphone est mon Roi si l’abîme est un toi
Petite soeur au néant, j’entends un cri un râle dans mon rêve
et la sonnerie résonne dans le vide et plus le son de ta voix
Il n’y a plus un seul signe
Je n’entends plus Aurélie
Stridence d’Aurélie
Il n’y a plus d’Aurélie
J’ai chu sur l’horizon de tes larmes, ma Loreleï
l’oraison funèbre, l’inanition du chant de nos âmes
Au déclin des saisons, tu déclines l’horizon
Absence en mon sein, schizophrène, je deviens…
Alice (Paroles & Musique : Gwenn Loona FLR)
A camisole d'effort, j'aliène tes lèvres aux confins de nos sueurs
A camisole d'effort, tu t'immisces à mon lys dans l'iris d'Alice
Le silence hurlement de ma terreur, la lanterne échouée
Et toi, tu décèdes mon ombre dans l'épanouissement de ta sueur
Tu dérobes l'objet a, colonisant l'espace de la chute
dérisoire je de dupe, moi j'ai chu en ton nom, en ton ombre
tu te déploies au revers de ton inanition, tu t'immisces en émoi
tu t'y glisses en chagrin du nombril à la perte du Zénith
Tu t'effaces, tu chevauches l'alezan de la mort et tu dévores l'ombre
tu t'effaces, tu chevauches l'alezan de la mort et tu dévores l'ombre de ton ombre
dérisoire ma colombe aux secrets de nos maux, le silence à la chute
A camisole d'effort, tu t'immisces à mon lys dans l'iris d'Alice

Dans les bras de Morphée, il t’enlace
il t’enchaîne au réel alité, aporie de la scène
et toi, décèdes-moi, aux carcans ineffables
et toi, déchaînes-moi, telle une Reine aux puissants de ces corps
Aux tréfonds de ton âme, aux revers de l’azur
en ton sein, sous tes reins, le miroir est Alice
je divague à la rive, le phalle, Ange, tu possèdes
envoûtante et secrète aux tréfonds de ton âme
Alice
Alice
Esquisse Exquise malice mon Alice dans les bras de Morphée
il t’enlace, il t’embrase au réel alité, aporie tel un sort à la scène
et toi, décèdes-moi, aux carcans ineffables
et toi, déchaînes-moi, telle une Reine aux puissants de ces corps à la scène moi Reine
aux tréfonds du profonds de nos âmes
aux revers de l’azur , en ton sein sous tes reins
le miroir est Alice, le phalle, Ange, tu possèdes
et je cède, tu possèdes où je cède à ma Reine
Alice
Dans les bras de Morphée, il t’enlace
il t’enlace, il t’embrase au réel alité, aporie tel un sort à la scène
et toi, décèdes-moi aux carcans ineffables
et toi, déchaînes-moi, telle une Reine aux puissants de ces corps à la scène moi Reine
Aux tréfonds du profond du tréfonds de nos âmes
aux revers de l’azur, en ton sein, sous tes reins,
le miroir est Alice, le phalle, Ange, tu possèdes
envoûtante et secrète, aux tréfonds de ton âme….
AMMEMMA (Paroles & Musique : Gwenn Loona FLR)
Toi tu te lèves, invoquant la soif
horizons lointains, déchus de ton regard
espace vide, désert
telle une ombre à nos idéaux
livide et sans mot d'elle, elle happe elle
Toi tu t'évades à la grâce du revers
la chambre se fige, telle une toile sans fond
espace vide, accuse ma léthargie
et tu t'évades, invoquant l'éphémère
ultime, elle happe elle
le présent ne meurt, il nous échappe
en permanence, tel le nid de tes bras
le présent ne meurt, il nous échappe
en miroir, de nos illusions
livide et sans mot d'elle, elle happe elle
Céleste (Paroles : Gwenn Loona FLR / Musique : Romain Castre)
EN silence est la chute, le nommé est condamné
Narcisse de ses failles fane le reflet
S'unissent les rois, à l'échancrure de nos rêves
Dans l'entrebâillement de la nuit, l'ombre sombre
Céleste voix damnée
la falaise vertige d'existence
Mon essence exigence
A ton ésotérisme charnel
démence apesanteur dans le mien que mime le rien
exigence du précipice désapparaître à soi
s'abandonner dans l'autre soi
aux reflets de l'Echo... Narcisse à Céleste
Sous tous les toits immondes
vagabonde défenestrée
Et sur le toit du monde
Mon étoile vagabonde
Moi, j'attends l'Aurore
Céleste voix damnée
la falaise vertige d'existence
mon essence exigence
à ton ésotérisme charnel
à l'échancrure de tes rêves
quand toi tu décharnes le roi
Narcisse à Céleste
à corps qui lestent
La partition sera l'esthétisme du décor,
des corps usés, spéculés, illettrés
Le temps suicide versatile
l'éternité étreinte dénudée de temporalité
le nuit dévore les ombres où elle se sidère
La nuit dévore les ombres, elle se sidère...
C'est à la grâce des ombres
affleurant le sein des colombes
C'est à la grâce de ton ombre
Narcisse, là Céleste
là, Céleste